mercredi 31 octobre 2007

Blog Emploi Octobre 2007

Récapitulatif des annonces et des articles parus en Octobre

30/10/07 Retraites : vers un nouvel allongement de la durée de cotisation à 41ans
26/10/07 Semaine pour l’emploi des personnes handicapées
24/10/07 Attachés commerciaux auprès des particuliers (H / F)
24/10/07 Animateurs des ventes (H / F)
24/10/07 Destination Canada - forum emploi
24/10/07 1 000 animateurs commerciaux (H / F)
24/10/07 4 000 professeurs de cours particuliers
22/10/07 Instituts régionaux d’administration : concours 2007
19/10/07 Vendanges et cueillettes
19/10/07 Technico-commercial itinérant H/F
19/10/07 Planète PME
18/10/07 L'ISF est réduit pour les patrons qui investissent et crédit d'impôt
18/10/07 Les stages indemnisés 380 euros à partir de 4 mois
10/10/07 Retraites : les syndicats unis contre la réforme des régimes spéciaux
05/10/07 Agents publics : application du régime des heures supplémentaires
04/10/07 Droits de succession et de donation : ce qui change
03/10/07 En ligne pour l’emploi !
02/10/07 Sarkozy annonce la mise en place du contrat unique
02/10/07 2 gestionnaires de base de données "Intools" (H/F)
02/10/07 2 dessinateurs projecteurs en tuyauterie (H/F)
02/10/07 2 superviseurs génie civil réservoirs gaz liquefié (H/F)
02/10/07 2 superviseurs entité matériel sur site (H/F)
02/10/07 Les régimes spéciaux seront supprimés par décrets d'ici à la fin décembre
02/10/07 « Nous sommes avant tout sensibles aux qualités humaines : discrétion, courtoisie, sens du contact et du service »
02/10/07 Promoteurs des ventes H/F
02/10/07 Fusion ANPE-Assedic : Christine Lagarde vise un taux de chômage à 5% avant 2012
01/10/07 Taxe foncière : paiement jusqu’au 20 octobre sur internet
01/10/07 La détaxation des heures supplémentaires entre en vigueur

mardi 30 octobre 2007

Retraites : vers un nouvel allongement de la durée de cotisation à 41 ans

La commission de garantie des retraites, créée dans le cadre de la réforme Fillon de 2003, a confirmé, dans un avis rendu public lundi 29 octobre, l'allongement progressif de la durée de cotisation donnant droit à une retraite à taux plein, qui devrait passer de quarante à quarante et un ans d'ici 2012, comme le prévoyait le gouvernement.

Le premier ministre François Fillon, pour qui cet allongement n'était "pas une option", avait déclaré en septembre que "la commission de garantie fera[it] état, en toute transparence, de l'ensemble des données montrant que l'augmentation de l'espérance de vie justifie un tel allongement". Selon la loi de 2003, la durée de cotisation devait être majorée d'un trimestre par année à partir de 2009 pour atteindre quarante et une annuités en 2012, sauf si cette commission estimait que l'évolution de l'espérance de vie ne le justifiait pas.

"UN PROCESSUS SANS FIN D'ALLONGEMENT DE LA DURÉE DE COTISATION"

Mais, selon la commission qui s'est fondée sur des données de l'Insee, il restait, en 2003, à une personne ayant 60 ans une espérance de vie de 22,39 ans. Cette espérance devrait passer à 23,74 ans en 2012, ce qui justifie une cotisation sur quarante et un ans. "La majoration prévue par la loi (...) permet de satisfaire à l'objectif retenu par le législateur" après 2009, explique la commission, qui dit vouloir maintenir "constant le rapport constaté en 2003" entre l'espérance de vie à l'âge de 60 ans et le nombre d'années de cotisation exigées. Autre but recherché, celui de rééquilibrer la caisse des retraites, dont le déficit sera de 5,7 milliards en 2008.

"On n'est plus sur l'idée d'égalité mise en avant par le gouvernement, mais sur un processus sans fin d'allongement de la durée de cotisation pour tous les salariés", s'est exclamé le responsable du dossier des retraites à la CGT Jean-Christophe Le Duigou. "Après quarante et un ans, ce sera quarante-deux ans en 2020, et le COR [Conseil d'orientation des retraites] travaille sur une hypothèse de départ moyen à la retraite à 63 ans", croit savoir M. Le Duigou.

La commission, composée de membres du COR, de la Cour des comptes, du Conseil économique et social et du Conseil d'Etat, doit remettre au gouvernement, selon un de ses membres, un texte balayant "les principaux sujets" concernant la réforme des retraites. Ce document devrait permettre à l'Etat d'établir, avant la fin de l'année, un rapport sur la situation financière du système de retraites avant de futures réformes.

Source : Le Monde

vendredi 26 octobre 2007

Semaine pour l’emploi des personnes handicapées

Du 12 au 18 novembre 2007 partout en France et sur internet

L’Agefiph et ses partenaires se mobilisent du 12 au 18 novembre 2007 autour du slogan « Handicap : passons à l’action ! » partout en France et sur internet.

Plus de 100 évènements : forums emploi, des portes ouvertes dans des centres de formations, des tables rondes, des ateliers de recherche d’emploi et de coaching...

Quatre chats emploi : Du Lundi 12 au jeudi 15 novembre, tous les jours de 14h00 à 15h30, les personnes handicapées échangeront en direct avec des entreprises qui recrutent.

* Lundi 12 Novembre de 14h00 à 15h30 : Bâtiment et Travaux publics des postes à pourvoir pour les personnes handicapées.
* Mardi 13 Novembre de 14h00 à 15h30 : Personnes handicapées, des opportunités d’emploi dans le secteur de la propreté.
* Mercredi 14 novembre de 14h00 à 15h30 : Le secteur de la Banque et des assurances recrute des candidats handicapés.
* Jeudi 15 novembre de 14h00 à 15h30 : Personnes handicapées, des postes à pourvoir dans le commerce et la grande distribution.

Des manifestations sportives , organisées en partenariat avec les comités régionaux de la fédération Handisport, permettront aux recruteurs et aux salariés de pratiquer des disciplines paralympiques, en présence des champions.

’’Un Jour, un métier en action’’ : cette opération permet de faire découvrir en situation réelle un métier et une entreprise à un demandeur d’emploi handicapé.

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mercredi 24 octobre 2007

Attachés commerciaux auprès des particuliers (H / F)

L’Agence Européenne des Energies Renouvelables, société spécialisée dans la vente, l’installation, la maintenance et le dépannage des panneaux solaires, pompes à chaleur ... recrute des attaché(e)s commerciaux sur plusieurs régions de France.
15 postes à pourvoir par régions : Bretagne, Haute-Normandie et Basse-Normandie, Nord-Pas-de-Calais, Picardie, le Centre et la Sarthe, Rhônes-Alpes et PACA.

Profil
6 mois exigé dans la vente directe de vérandas, fenêtres, cuisines, abonnement câble télé.

Missions
A partir de rendez-vous fournis par call center, vous contribuez au développement des énergies renouvelables en intervenant chez le client.

Description de l’offre
Contrat : à durée indéterminée
Horaires : 35 heures
Salaire : smic + commissions
Avantages : 457 € /mois (frais de restauration + essence).
Voiture à l’issue de la période d’essai de 3 mois.

Comment postuler
Contacter par téléphone
Agence Européenne des Energies Renouvelables
Monsieur Gatti
au 06 24 95 01 53
de 9h à 20h afin de valider votre candidature.

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Animateurs des ventes (H / F)

L’Agence Européenne des Energies Renouvelables, société spécialisée dans la vente, l’installation, la maintenance et le dépannage des panneaux solaires, pompes à chaleur ... recrute des animateurs des ventes sur plusieurs régions de France.
3 postes à pourvoir par régions : Bretagne, Normandie, Nord-Pas-de-Calais, Haute-Normandie et Basse-Normandie, Picardie, Le Centre et la Sarthe, Rhônes-Alpes et PACA.

Profil
1 an exigé dans le management de la vente directe (expérience dans un centre de profit bienvenue).

Missions
Vous animez et motivez une équipe de 4 à 5 commerciaux.

Description de l’offre
Contrat : à durée indéterminée
Horaires : 35 heures
Salaire : 1500 € + 2% du CA des vendeurs + 10% sur sa production personnelle. Le salaire peut dépasser les 60 ke par an.
Avantages : voiture de fonction, frais remboursés sur justificatifs

Comment postuler
Contacter par téléphone
Agence Européenne des Energies Renouvelables
Monsieur Gatti
au 06 24 95 01 53
de 9h à 20h afin de valider votre candidature.

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Destination Canada - forum emploi

Les 20 et 21 novembre à Paris et le 23 novembre à Lyon

Trois journées d’information et de recrutement pour le Canada. Destination Canada - forum emploi présenté par l’ambassade du Canada en France et l’espace emploi international (EEI), un service de l’ANPE et de l’ANAEM.
Un rendez-vous à ne pas manquer pour les candidats souhaitant découvrir la diversité de ce grand pays et s’informer sur les possibilités d’y vivre et travailler.

Recrutements sur place
Des employeurs canadiens seront sur place avec des offres d’emploi dans des secteurs aussi variés que l’aéronautique, l’hôtellerie et la restauration, la traduction, le transport routier, le multimédia... Les candidats pourront également bénéficier d’entretiens individuels avec les représentants des provinces et des communautés francophones qui les intéressent.

Immigration, mode d’emploi
L’ambassade du Canada en France présentera les possibilités d’expatriation temporaire ou permanente.
Egalement au programme, une table-ronde pour découvrir les provinces canadiennes présentes. A savoir : l’Alberta, la Colombie-Britannique, l’Ile du Prince Edourd, le Manitoba, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, l’Ontario, le Québec, la Saskatchewan, le Yukon et les territoires du Nord-Ouest.


Comment participer ?
Mardi 20 et mercredi 21 novembre 2007, à Paris (Cité universitaire internationale).
Vendredi 23 novembre 2007, à Lyon (Centre des congrès).

Destination Canada - Forum-emploi


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1 000 animateurs commerciaux (H / F)

300 postes en Ile-de-France, 300 dans le Nord et 400 répartis dans d’autres départements.

Publicis Dialog / Stella, spécialisé en communication de proximité et leader du marketing terrain en France, recherche des animateurs commerciaux France entière.
Profil

Débutant(e) accepté(e)
Permis B exigé

Description de l’offre
Contrat : mission de 2 jours (vendredi et samedi) à partir du 9 et 10 novembre 2007, reconductibles sur les 3 week-ends suivants.
Salaire : 8,44 € de l’heure

Comment postuler
Par courrier ou par mail, envoyer CV + lettre de motivation + photo à :
Publicis Dialog Stella
7 rue Jean Jaurès
92320 Châtillon

ou par téléphone au :
01 55 58 18 67

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4 000 professeurs de cours particuliers

ANACOURS, organisme de soutien scolaire à domicile propose des cours dans toutes les matières pour des élèves du primaire, collège, lycée et supérieur.
Recrutement de 2000 personnes sur l’Ile-de-France, dont environ 1000 sur Paris et 1000 en Province.

Profil recherché
Etre titulaire d’un diplôme Bac + 2 minimum
Débutant(e) accepté(e)
Qualités pédagogiques et relationnelles indispensables.

Description de l’offre
Contrat : contrat à durée déterminée entre 4 et 10 mois,
Salaire : 12,50 à 23 € net/heure, la rémunération varie en fonction de la classe et de la zone géographique.
Lieu de travail : proposition de cours près de chez vous, aux horaires de votre choix.

Sur toute la France métropolitaine : Paris et l’Ile-de-France, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Rennes, Rouen, Strasbourg, Toulouse...

Pour postuler voir l'annonce sur l'ANPE

lundi 22 octobre 2007

Instituts régionaux d’administration : concours 2007

L’inscription par internet aux concours généralistes (externe, interne, 3ème concours) des Instituts régionaux d’administration pour 2007 est ouverte.

L’inscription par internet se déroule en deux phases :
- une phase de préinscription à l’issue de laquelle un numéro d’enregistrement qui sert de code d’accès personnel est attribué au candidat et confirmé par voie postale dans les 8 jours qui suivent la préinscription (ainsi que par messagerie électronique si vous l’avez demandé),
- une phase de validation à l’aide du numéro d’enregistrement (code d’accès personnel).

La date limite de préinscription est fixée au 16 novembre 2007, 18 heures (heure de Paris). La date limite de validation est fixée au 22 novembre 2007, 18 heures (heure de Paris).
Liens contextuels

* Ministère du budget, des comptes publics et de la fonction publique
Accès aux Instituts régionaux d’administration

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vendredi 19 octobre 2007

Vendanges et cueillettes

Du mois d’avril au mois d’octobre, l’agriculture a besoin de saisonniers pour les vendanges et les cueillettes. Ces offres concernent la France entière et sont regroupées sous l’intitulé "vendanges et cueillettes".

Vendanges
Vendanges en Pays de la Loire
Vendanges en Aquitaine

Cueillettes
1200 postes pour la cueillette des pommes en Indre-et-Loire (37)
Cueillette des pommes en Pays de la Loire
Cueilleurs/Cueilleuses de pommes

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Technico-commercial itinérant H/F

Votre mission :
* Construire et conduire des actions commerciales locales
* Vendre les produits en réponse aux besoins identifiés des clients
* Gérer le chiffre d’affaires, la marge et les coûts
* Diffuser les supports d’études
* Construire les prévisions de ventes

Un véhicule est mis à votre disposition.

Secteur d’activité
Bâtiment, TP, Métallurgie

Lieu de travail
Italie (villes du nord : Turin, Milan, Modène, ...)

Profil
Bac+2 ou école d’ingénieur idéalement dans le domaine de l’aéraulique ou du bâtiment second œuvre.
Vous êtes bilingue français/italien.
Vous avez une bonne maitrise de l’informatique.

Contrat
Type : CDI - 40h hebdo
Salaire annuel : 40 000 à 50 000 euros brut (incluant 30% de part variable)

Comment postuler ?
Si vous êtes intéressé(e), veuillez adresser votre CV et votre lettre de motivation par mail à :
aldes-rh@aldes.com

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Planète PME

Les 23 et 24 octobre 2007 - Palais des Congrès, Paris

Planète PME, l’évènement entièrement dédié aux patrons des PME, tiendra sa cinquième édition les 23 et 24 octobre prochains au Palais des Congrès de Paris, en partenariat avec l’ANPE. Avec la participation de nombreuses personnalités du monde politique, économique et social et plus de 20 000 chefs d’entreprises.

Au programme
* Une séance plénière lors de laquelle le nouveau gouvernement à son plus haut niveau est invité à dialoguer avec les patrons sur les recettes pour retrouver la croissance, grâce aux talents d’innovation et à l’énergie des PME ;
* L’Espace PME, qui permet aux patrons de se rencontrer, d’échanger sur 10 000 m² et d’être mis en relation avec les entreprises et les institutions au service des PME ;
* Les consultations individuelles avec 200 experts mobilisés pour répondre aux questions sur le monde de l’entreprise ;
* Les ateliers (sur la formation, le financement et l’international) et conférences ;
* Le Village international pour permettre à encore plus d’entreprises françaises de développer leurs affaires à l’étranger ;
* Le Village des Métiers présentant les métiers d’aujourd’hui qui feront les emplois de demain ;
* L’Espace « marchés publics et Grands Comptes », conçu pour permettre aux PME de s’informer sur l’accès à l’offre publique et de rencontrer les responsables des services Achats de grands comptes publics et privés ;
* Et le Forum de la formation professionnelle, pour favoriser une bonne utilisation de la nouvelle règlementation, parce que la gestion des compétences est un atout clé pour la pérennité des PME.

Les nouveautés de la cinquième édition
* Planète Réseau : 800 patrons de PME se rencontreront lors de rendez-vous ciblés en face à face.
* Planète Transmission : un véritable parcours fléché pour permettre au cédant ou au repreneur d’obtenir toutes les réponses à ses interrogations sur la reprise et la transmission (obligations légales, plan de financement, étapes-clés à respecter...).
* Planète Création : un programme de conférences pour faciliter la création d’entreprise.

Avec la participation de l’ANPE
Entretiens avec des conseillers, espaces de consultation, participation aux ateliers : l’ANPE, partenaire de la manifestation, propose ses services lors de ces deux jours :
* Un stand animé par des conseillers ANPE spécialisés dans la création d’entreprises.
* La participation à l’atelier Formation sur le thème « le dispositif de formation professionnel, ça marche », et à la plénière lors de la séquence « Emploi et formation professionnelle ».
* L’Espace emploi international Bastille sera également présent dans le Village international.

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jeudi 18 octobre 2007

L'ISF est réduit pour les patrons qui investissent et crédit d'impôt

L'assemblée nationale a adopté, jeudi 18 octobre, un amendement permettant aux chefs d'entreprise de déduire de l'impôt sur la fortune (ISF) les sommes qu'ils investissent dans leur entreprise pendant une durée minimum de cinq ans, dans le cadre du budget 2008.
Les députés de la majorité ont adopté cet amendement de Lionel Tardy (UMP), au grand dam de l'opposition, lors de la discussion sur le projet de loi de finances 2008.
Le gouvernement s'est déclaré "sensible" à cette proposition qui veut encourager "les entrepreneurs à investir dans leurs propres sociétés", mais a présenté un sous-amendement pour que "les sommes restent investies pendant une durée d'au moins cinq ans".

L'UMP avait promis le contraire
Les députés PS ont voté contre, en rappelant que le rapporteur général du budget, Gilles Carrez (UMP), avait déclaré que "l'on ne peut évidemment pas bénéficier d'une réduction d'ISF en investissant dans sa propre entreprise", lors de la discussion sur le paquet fiscal l'été dernier.
Les députés ont également instauré un taux de prélèvement forfaitaire libératoire unique de 18 % sur les dividendes d'actions et les obligations, dans le cadre de l'examen du projet de budget 2008. Les amendements de l'UMP à l'article 6 du projet de loi de finances pour 2008 (PLF), qui proposaient de fixer "à 18% le taux du prélèvement forfaitaire libératoire sur les dividendes" et "de porter à ce niveau, en le relevant (de deux points), le taux du prélèvement forfaitaire libératoire" sur les obligations, ont été adoptés.

Rente et travail
Jusqu'à présent, les dividendes d'actions étaient taxés uniquement au titre de l'impôt sur le revenu. Désormais les contribuables auront le choix. Selon Gilles Carrez, la taxation des dividendes au titre de l'impôt sur le revenu atteint 21,5%.
Les revenus des obligations bénéficiaient, eux, jusqu'à présent d'un prélèvement libératoire de 16%.
L'opposition de gauche a voté contre ce dispositif qui, selon elle, "privilégie la rente par rapport au travail".

Modification du crédit d'impôt
Mercredi, les députés ont modifié le crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunts d'une résidence principale en le portant à 40% pour la première année.
Ce dispositif, prévu dans le projet de loi de finances examiné à l'Assemblée, sera applicable à tous les actes d'acquisition (logement ancien) ou déclarations d'ouverture de chantier signés (logement neuf).
L'avantage fiscal maximum s'élèvera à 3.000 euros pour un couple sans enfant et à 3.400 euros pour un couple avec deux enfants. Son coût estimé est de 220 millions d'euros en 2008.

Le problème de la rétroactivité
Après la première année, le crédit d'impôt sera de 20% pour les quatre années suivantes, comme le prévoit le dispositif voté en juillet dans la loi en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat (Tepa).
La ministre de l'Economie Christine Lagarde a précisé que "le crédit d'impôt serait applicable aux opérations pour lesquelles l'acte authentique d'acquisition a été signé à compter du 6 mai 2007", jour de la victoire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle.
La mesure est applicable, à la même date, "aux constructions pour lesquelles une déclaration d'ouverture du chantier a été effectuée", a précisé Christine Lagarde.
Toutefois, le président de la commission des Finances Didier Migaud (PS) a fait remarquer que la date d'entrée ne vigueur du dispositif n'étant pas inscrite dans le projet de Budget, "les dispositions s'appliquent à partir du 1er janvier 2008".
En août, le Conseil constitutionnel avait censuré le principe d'une rétroactivité du crédit d'impôt de 20% qu'avait fait voter le gouvernement dans le cadre de la loi Tepa. La mesure ne s'appliquant finalement qu'à compter de la publication de la loi dans le Journal officiel, le 24 août.

Voir l'article sur Le NOUVELOBS

Les stages indemnisés 380 euros à partir de 4 mois

Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, propose que la rémunération des stages étudiants passe à 380 euros à partir du quatrième mois en entreprise. Il a révélé, mercredi 17 octobre, face à la presse, un projet de décret qui pourra être amélioré avant son application, prévue début 2008. Ce texte "n'est pas définitif, j'attends de nouvelles propositions du comité dans quinze jours", souligne Xavier Bertrand.
Il rencontrait, mercredi, le comité des stages avec la ministre de l'enseignement supérieur, Valérie Pécresse.
"Cela vaut peut-être la peine de voir comment on peut encore l'améliorer", estime Xavier Bertrand. Mais il souhaite "être prêt pour la fin de l'année au plus tard".

Deux pistes
Les ministres évoquent deux pistes: établir "une forme de hiérarchie" dans la gratification en fonction du niveau de diplôme, et relever le montant de la franchise de cotisations de Sécurité sociale dont bénéficie l'entreprise. Actuellement, jusqu'à 380 euros de rémunération mensuelle, l'entreprise ne paye pas de cotisations sociales. "De nombreuses organisations voulaient aller au-delà. Nous voudrions savoir le nombre de stages qui pourraient être concernés et le coût pour les finances de la Sécurité sociale car cela ne peut fonctionner que si nous augmentons la franchise", selon le ministre.
Xavier Bertrand promet par ailleurs une évaluation, courant 2008, pour savoir s'il faut faire "bouger" la loi de 2006. Ce texte encadre la gratification des stages "lorsque la durée du stage est supérieure à trois mois consécutifs".

"Insuffisant"
Les membres du collectif Génération précaire, qui milite depuis deux ans pour un statut et une rétribution des stagiaires, se sont d'abord dits très déçus par ce projet de décret. Mais ils sont soulagés de pouvoir reprendre la négociation à zéro.
"On est heureux d'avoir une nouvelle base de discussion", réagit la Confédération étudiante. L'Unef, elle, estime que c'est "insuffisant". "Augmenter de 10 à 15 euros la gratification, c'est se moquer du monde", a aussi dénoncé Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, sur Europe 1.
Mais Valérie Pécresse souligne que "la concertation ne se fait pas avec un seul partenaire". Il ne faut pas perdre de vue l'objectif: "qu'il y ait à terme un stage obligatoire dans chaque cursus" et donc des entreprises disposées à accueillir les stagiaires. Ce décret constitue "un filet de sécurité minimal que donne l'État".

Ne pas "tarir l'offre" de stages
"Il y a un arbitrage fin à faire entre rémunération juste et le risque de tarir l'offre de stages", confirme un représentant des employeurs, Geoffroy Roux de Bézieux, qui co-préside le comité des stages. Le projet de décret prévoit que lorsqu'un stage "excède une durée de trois mois consécutifs au sein de la même entreprise, la gratification est due au stagiaire à compter du premier jour du quatrième mois de stage". "Le montant de la gratification due au stagiaire est fixé à 12,5% du plafond horaire de la sécurité sociale", soit 379,18 euros ou 29,6% du Smic.
Génération précaire et plusieurs syndicats (Ugict-CGT, FO-cadres, etc.) réclament un minimum de 50% du Smic, payable dès le premier mois de stage, avec une progression selon le niveau d'études.

Voir l'article sur Le NOUVELOBS

mercredi 10 octobre 2007

Retraites : les syndicats unis contre la réforme des régimes spéciaux

Le "document d'orientation" sur la réforme des régimes spéciaux, exposé mercredi 10 octobre aux syndicats par le ministre du Travail Xavier Bertrand, a vivement été critiqué par les syndicats.
"Les principes de la réforme ne sont pas acceptables", a ainsi déclaré à la presse Jean-Christophe Le Duigou, à l'issue d'un entretien avec Xavier Bertrand.
Le syndicaliste a estimé que la réforme provoquerait "une dégradation forte de la retraite des agents publics, avec pertes de pouvoir d'achat".
Il faut que "le mouvement de grève du 18 octobre soit le plus fort possible" afin de pousser le gouvernement à "ouvrir un espace de négociation" qui "paraît extrêmement réduit à l'examen du document d'orientation" remis par le ministre, a martelé M. Le Duigou.
Le secrétaire général de la CGT Cheminots, Didier Le Reste, a estimé pour sa part que "derrière la réforme des régimes spéciaux de retraite" se profilaient "de nouvelles attaques contre le régime général et donc de nouvelles dégradations sur les niveaux des retraites versées". "Sous couvert d'égalité, on aligne tous les régimes de retraite par le bas", a-t-il dénoncé.

Les grèves du 18 octobre
Les grèves prévues le 18 octobre, notamment à la SNCF et à la RATP, promettent donc d'être fortement suivies et pourraient ne pas se limiter à 24 heures.
Xavier Bertrand, qui recevait mercredi depuis 7h30 les syndicats les uns après les autres, ainsi que les directions des entreprises concernées, a notamment confirmé que les agents relevant des régimes spéciaux devront cotiser 40 ans d'ici à 2012 contre 37,5 années aujourd'hui, une mesure qualifiée de "non négociable", ou encore l'instauration d'une décote pour ceux qui voudront continuer à partir plus tôt.
Selon les syndicats, il a également confirmé que le calendrier fixé par le président Nicolas Sarkozy restait le même: la réforme -dont sa phase de négociations dans les entreprises- doit être bouclée à la fin de l'année.
"Le ministre nous annonce qu'on va passer l'ensemble des personnels des régimes spéciaux à la toise. Et je crains que ça n'augure un nouveau tour de vis pour tout le monde", a déclaré à l'Associated Press Bernard Devy, chargé du dossier des retraites à FO. Alors que plusieurs sujets de la réforme sont renvoyés à des négociations dans les entreprises concernées, Bernard Devy explique qu'après les grèves du 18 octobre, "ce sera aux salariés de déterminer s'il faut maintenir la pression ou s'engager dans un processus de négociations".

"Pas une surprise"
"Le passage à 40 ans, ce n'est pas une surprise. On savait que ça allait arriver. Mais on doit pouvoir négocier de vraies contreparties", a déclaré, plus conciliant, le porte-parole de la délégation CFDT Jean-Louis Malys en sortant du bureau de Xavier Bertrand. "Le dialogue annoncé a bien lieu", a-t-il ajouté, avant de préciser que "l'action ne s'oppose pas à la négociation mais va servir à l'appuyer", faisant référence aux grèves prévues le 18 octobre.
"Nous n'avons obtenu aucune avancée tangible, tout était bouclé d'avance. Les orientations ne sont ni plus ni moins qu'un copier-coller du régime de la Fonction publique", estime de son côté le secrétaire général de la fédération CFTC des Transports, Bernard Aubin.
Pour lui, "les échanges entre syndicats et ministère du Travail depuis l'annonce officielle de la réforme par Nicolas Sarkozy relèvent de la mise en scène, et en aucun cas d'une quelconque volonté de négocier". "Tout cela renforce notre détermination et celle des cheminots à mener une action forte le 18 octobre", poursuit-il, avant d'ajouter "et peut-être même au-delà".

Voir l'article sur Le NOUVELOBS

vendredi 5 octobre 2007

Agents publics : application du régime des heures supplémentaires

Le décret exonérant d’impôt sur le revenu et de charges sociales les heures supplémentaires accomplies par les agents publics a été publié au Journal officiel vendredi 5 octobre 2007.

Le décret couvre les 3 fonctions publiques (Etat, collectivités territoriales, hôpitaux). Les fonctionnaires comme les agents contractuels des 3 fonctions publiques sont concernés : enseignants, policiers, agents assurant l’entretien des routes, infirmières... Le nouveau dispositif entre en vigueur à partir du 1er octobre.

C’est la loi du 21 août 2007 en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat qui a établi cette exonération d’impôt sur le revenu pour les heures supplémentaires effectuées au-delà de la durée légale du travail.

Voir l'article sur Service Public

jeudi 4 octobre 2007

Droits de succession et de donation : ce qui change

Le ministère de l’économie, des finances et de l’emploi présente sur un nouveau site mis en ligne le 14 septembre dernier les mesures d’allègement des droits de succession et de donation suite à la loi en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat.

Les droits de succession sont supprimés pour le conjoint survivant, pour les partenaires liés par un PACS et pour les frères et sœurs résidant sous le même toit et qui remplissent certaines conditions. Les dons d’une somme d’argent d’un maximum de 30 000 euros au profit d’un enfant, d’un petit-enfant, d’un arrière-petit-enfant ou, à défaut d’une telle descendance, d’un neveu ou d’une nièce sont exonérés de droits de mutation à titre gratuit. Les partenaires liés par un PACS bénéficient désormais des mêmes tarifs, droits et abattements que ceux applicables pour les donations effectuées entre personnes mariées.

Les dispositions en matière de droit de succession et de droits de mutation à titre gratuit s’appliquent aux successions et aux donations consenties à compter du 22 août 2007.

Voir l'article sur Service Public

mercredi 3 octobre 2007

En ligne pour l’emploi !

4ème édition, du 15 au 19 octobre 2007
5 Jours, 25 Chats vidéo en direct...
40 000 emplois à la clé, en partenariat avec l’ANPE !

Le rendez-vous de l’emploi sur le Net
Avec une audience de 250 000 internautes sur l’ensemble de ses trois précédentes éditions, enlignepourlemploi.com est devenu le rendez-vous de l’emploi sur la Toile. Son objectif reste le même : vous inviter à dialoguer en direct avec les plus grands recruteurs français.

Au programme
25 chats organisés pendant 5 jours consécutifs avec les DRH des plus grands groupes. Au cours de ces 5 à 6 rendez-vous quotidiens, vous pourrez poser en direct toutes vos questions aux recruteurs et déposer en ligne votre candidature.
A ne pas manquer : un Chat débat d’ouverture ayant pour thème « Candidats-Recruteurs : Parlez-vous la même langue ? » plantera le décor de cette 4ème édition.

Les recruteurs et partenaires
En plus des fidèles de l’opération comme Carrefour, Accor, Areva, Unilog, Groupe Flo, Auchan, La Police Nationale, les nouveaux venus Axa, L’Oréal, Total, Canal +, KPMG, Sephora jouent désormais le jeu de l’intéractivité pour vous proposer un éventail encore plus élargi de métiers. Sans oublier le soutien des partenaires : l’ANPE, l’Apec, le CIDJ, Yahoo !, Club Internet, 20 Minutes et France Télévisions

A vos claviers !

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mardi 2 octobre 2007

Sarkozy annonce la mise en place du contrat unique

Le président a aussi chargé Martin Hirsch d'organiser un "Grenelle de l'insertion", et de réfléchir à la fusion des minima sociaux.

Nicolas Sarkozy a annoncé mardi 2 octobre 2007 à Dijon la mise en place d'un "contrat unique d'insertion". Ce dispositif est censé permettre la fusion de la dizaine de contrats aidés existants, dans les secteurs public et privé.
A cette même occasion, le président a chargé Martin Hirsch, Haut commissaire aux solidarités actives, d'organiser un "Grenelle de l'insertion", sans toutefois fixer de calendrier.
Nicolas Sarkozy a également indiqué qu'il avait demandé à Martin Hirsch de "réfléchir à la fusion des minima sociaux et à la question du bouclier sanitaire".
Nicolas Sarkozy a déclaré à la presse: "je lui ai demandé également de réfléchir à la fusion des minima sociaux et à la question du bouclier sanitaire (ndlr: qui doit permettre de fixer le maximum de dépenses de santé non remboursées pour les ménages modestes)", en plus de la mise en place du RSA.

RMI, ASS, API...

Parmi les minima sociaux, on trouve le RMI, mais aussi d'autres aides comme l'allocation de parent isolé (API) ou l'ASS (allocation spécifique de solidarité).
Selon une étude de la Drees (ministères du Travail et des Solidarités) datant d'octobre 2006, le nombre d'allocataire de minima sociaux (RMI, API, ASS...) atteignait 3,5 millions de personnes en 2005, soit 7,5% de la population des 20 ans et plus.
Le président de la République se trouvait avec Martin Hirsch en Côte d'Or, l'un des premiers départements prêts à expérimenter le revenu de solidarité active (RSA), une idée lancée par l'ancien président d'Emmaüs. Ils ont visité ensemble la Société dijonaise d'assistance par le travail, qui emploie entre 160 et 180 personnes en contrats aidés (subventionnés par l'argent public) de deux ans.

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2 gestionnaires de base de données "Intools" (H/F)

Saipem et ses 32 000 collaborateurs assurent l’ingénierie des grands projets "Oil & Gas" - extraction, stockage, transport - on et offshore. L’entreprise prévoit d’intégrer 100 collaborateurs d’ici la fin de l’année et 350 en 2008.

Profil
Ingénieur ou Bac + 2
1ère expérience dans un poste similaire
Anglais courant

Missions
Gérer et faire évoluer la base, former et assister les utilisateurs.

Description de l’offre
Contrat : Contrat à Durée Indéterminée
Horaires : 35 heures hebdomadaires
Salaire : Une base de 23000/an €
Lieu de travail : France et missions ponctuelles à l’international.

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Envoyer CV et lettre de motivation à :
btp.78121@anpe.fr

Référence ANPE
Offre n°566416N

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2 dessinateurs projecteurs en tuyauterie (H/F)

Saipem et ses 32 000 collaborateurs assurent l’ingénierie des grands projets "Oil & Gas" - extraction, stockage, transport - on et offshore. L’entreprise prévoit d’intégrer 100 collaborateurs d’ici la fin de l’année et 350 en 2008.

Profil
Bac + 2 Tuyauterie ou chaudronnerie
Anglais courant

Missions
Conception des réseaux "tuyauterie sur site".

Description de l’offre
Contrat : Contrat à Durée Indéterminée
Horaires : 35 heures hebdomadaires
Salaire : Une base de 23000/an €
Lieu de travail : Ile-de-France + missions ponctuelles.

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Envoyer CV et lettre de motivation à :
btp.78121@anpe.fr

Référence ANPE
Offre n°566332N

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2 superviseurs génie civil réservoirs gaz liquefié (H/F)

Saipem et ses 32 000 collaborateurs assurent l’ingénierie des grands projets "Oil & Gas" - extraction, stockage, transport - on et offshore. L’entreprise prévoit d’intégrer 100 collaborateurs d’ici la fin de l’année et 350 en 2008.

Profil
Bac + 2 à bac + 5 en travaux publics
Expérience de 5 ans génie civil
Anglais courant

Missions
Garant de la bonne exécution des activités de génie civil et coordination avec les autres intervenants sur le site de construction.

Description de l’offre
Contrat : Contrat à Durée Indéterminée
Horaires : 35 heures hebdomadaires
Salaire : Une base de 23000 €
Lieu de travail : Mobilité internationale pour missions longues durées (jusqu’à 2 ans)

Comment postuler ?
Envoyer CV et lettre de motivation à :
btp.78121@anpe.fr

Référence ANPE
Offre n°566292N

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2 superviseurs entité matériel sur site (H/F)

Saipem et ses 32 000 collaborateurs assurent l’ingénierie des grands projets "Oil & Gas" - extraction, stockage, transport - on et offshore. L’entreprise prévoit d’intégrer 100 collaborateurs d’ici la fin de l’année et 350 en 2008.

Profil
Bac + 2 électricité-électrotechnique
Expérience comme responsable de site industriel
Anglais courant

Missions
Gérer et organiser la mise à disposition des équipes de production de l’ensemble des matériels du site.

Description de l’offre
Contrat : Contrat à Durée Indéterminée
Horaires : 35 heures hebdomadaires
Salaire : Une base de 21000/an € + primes d’expatriation
Lieu de travail : Mobilité internationale en Afrique anglophone principalement.

Comment postuler ?
Envoyer CV et lettre de motivation à :
btp.78121@anpe.fr

Référence ANPE
Offre n°567186N

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Les régimes spéciaux seront supprimés par décrets d'ici à la fin décembre

Les régimes spéciaux de retraite vont être alignés sur celui de la fonction publique. A l'exception des mineurs des marins, ainsi que des députés et des sénateurs exclus de la réforme, les bénéficiaires – cheminots, électriciens, gaziers, agents de la RATP, personnels de l'Opéra, de la Comédie-Française, clercs de notaire… – vont donc devoir cotiser quarante ans pour avoir droit à une retraite à taux plein (quarante et un ans annoncés à partir de 2012), à la place des 37,5 annuités actuelles. Les décrets mettant fin aux régimes spéciaux devraient être pris avant la fin de l'année.

Le ministre du travail, Xavier Bertrand, devait présenter les grandes lignes de la réforme aux sénateurs, mardi 2 octobre, puis aux députés le lendemain. Il s'est engagé à retourner devant les parlementaires dans quelques semaines pour un ultime débat sans vote. Sur ce dossier délicat, qui a valu à Alain Juppé en 1995 un puissant mouvement social qui l'avait contraint à reculer, le ministre veut mettre les formes sans rien lâcher sur le fond. L'alignement, annoncé par le président de la République et garanti par son premier ministre, aura lieu.

A l'issue de dix jours de consultation durant lesquels M. Bertrand a rencontré les responsables syndicaux et les directions des entreprises concernées, le scénario est connu. Un document d'orientation, qui doit être prêt dans les prochains jours et soumis à nouveau aux syndicats, fixera les règles générales : 40 ans de cotisation, indexation des pensions sur les prix (et non sur les salaires). "Il sera mis fin aussi aux retraites-couperets", a annoncé le ministre, c'est-à-dire aux mises à la retraite d'office à partir d'un certain âge, comme les 50 ans pour les conducteurs à la SNCF. Le système complexe des décotes et des surcotes sera aussi revu, afin, assure M. Bertrand, que "l'allongement de la durée de cotisation ne se traduise pas par une baisse des pensions".

"ON EST PIÉGÉS"

Des lettres de cadrage seront envoyées aux directions des entreprises concernées afin qu'elles ouvrent des discussions avec les syndicats. Chaque régime sera ainsi mis à plat, et la négociation pourra porter sur les systèmes de bonifications propres à chaque entreprise, sur les "durées de stage", soit les périodes minimales durant lesquelles il faut être affilié au régime pour pouvoir en bénéficier, ou encore l'accès aux retraites additionnelles.

Reste à fixer le calendrier et la date à laquelle l'alignement devra être effectif. "Je ne vois pas pourquoi cela devrait être imposé brutalement aux agents des régimes spéciaux", plaide M. Bertrand. Autre point délicat, il va falloir déterminer si les cotisants actuels sont concernés par les nouvelles règles. "Les principes d'harmonisation ne devront pas s'appliquer qu'aux seuls entrants, sinon la réforme produirait des effets dans quarante ans", a fait valoir au Monde M. Bertrand. Mais, là encore, le ministre veut pouvoir négocier avec les syndicats.

Ces derniers, sans attendre, se retrouveront le 18 octobre pour une journée de grève. Cheminots, agents de la RATP ou d'EDF et de GDF manifesteront contre la réforme de leurs régimes spéciaux. Mais la volonté de certains, Solidaires ou la FSU, d'étendre le mouvement à l'ensemble de la fonction publique a fait long feu. A l'issue d'une rencontre entre les fédérations de fonctionnaires, lundi, aucun accord n'a été trouvé. Elles doivent se revoir fin octobre pour décider d'une éventuelle journée d'action en novembre. "On est piégés, explique un responsable de la CGT, pour l'opinion publique, le 18 apparaîtra comme une journée de défense des acquis même si on essaye d'en faire une journée d'information générale sur les retraites."

Article paru sur Le Monde

« Nous sommes avant tout sensibles aux qualités humaines : discrétion, courtoisie, sens du contact et du service »

Quel volume de recrutements prévoyez-vous pour cette année ?
Nous prévoyons de recruter environ 400 personnes tous métiers confondus d’ici à la fin de l’année 2007. Nos besoins se concentrent essentiellement sur trois métiers, qui constituent le cœur de notre activité : standardiste hôte/hôtesse d’accueil et téléconseiller. Les postes proposés sont à 90 % des CDI, puis des CDD ou des contrats de professionnalisation.

Quel type de profil recherchez-vous pour ces métiers ?
Pour les métiers de standardiste et d’hôte ou hôtesse d’accueil, le profil est le même : on s’attache d’abord au niveau d’anglais, car il faut être capable de tenir au moins une conversation basique. Ensuite, il faut bien sûr une élocution excellente et des notions de bureautique. Pour le métier de téléconseiller, nous demandons des compétences un peu plus pointues en informatique. Mais nous sommes avant tout sensibles aux qualités humaines : discrétion, courtoisie, sens du contact et du service, rigueur... En ce qui concerne les formations, nous souhaitons au moins un niveau bac (afin de s’assurer d’un niveau minimum d’anglais). Le bac pro Services Accueil est une bonne voie d’entrée vers nos métiers. Une expérience dans l’hôtellerie, la restauration, l’assistanat ou la vente est appréciée, car ces métiers demandent aussi des qualités d’accueil et d’écoute, mais les débutants sont acceptés. A noter : les hommes sont les bienvenus, ils constituent dorénavant 9 % de notre effectif.

Peut-on véritablement faire carrière dans ces métiers ?
65 % de nos contrats sont à temps partiel, nous ciblons donc beaucoup les étudiants. Mais le métier se professionnalise, car notre activité est en pleine croissance. L’hôtesse d’accueil ne se contente plus d’accueillir, de renseigner, de badger et de répondre au téléphone : nos clients leur confient de plus en plus de tâches annexes, comme la gestion des salles de réunion, des clés, du courrier... On peut donc commencer chez nous comme standardiste en « job étudiant », puis construire une véritable carrière.

Quelles sont les possibilités d’évolution ?
On peut d’abord devenir hôte ou hôtesse « volant », sur plusieurs sites. Être au contact de différentes cultures d’entreprises, cela rend le travail plus polyvalent et plus enrichissant. Ensuite, on peut passer chef d’équipe d’hôtes et hôtesses d’accueil. Il faut savoir qu’un collaborateur Phone Régie peut demander une évolution au bout d’un an. Les personnes motivées et compétentes peuvent donc évoluer très rapidement. On peut aussi évoluer de façon transversale, sur le même métier, en demandant une mutation dans toute la France.

Quels salaires proposez-vous ?
Les standardistes et hôtes/hôtesses d’accueil sont embauchés au Smic, mais bénéficient des avantages de notre groupe : primes d’assiduité, de ponctualité et d’habillage, primes au mérite, un très bon comité d’entreprise, le 1 % logement... Le salaire des téléconseillers se situe un peu au-dessus au Smic. Pour les hôtesses volantes, la rémunération est de 1 650 euros bruts mensuels, et pour un chef d’équipe, entre 1 400 à 1 800 euros bruts mensuels.

Voir l'interview sur l'ANPE

Promoteurs des ventes H/F

Descriptif
Une grande enseigne de l’agro-alimentaire recherche des promoteurs des ventes.
Vous êtes le relais et le soutien du chef de marché.
Vous assurez l’activité merchandising et la bonne exécution de la réimplantation des produits.
Vous garantissez la mise en place des actions promotionnelles dans les magasins distributeurs.

Secteur d’activité
Industrie agro-alimentaire.

Lieu de travail
Lyon, Paris, Marseille, Lille, Clermont Ferrand, Brest, Bordeaux, Strasbourg, Toulouse.
Déplacements à prévoir.

Profil
Niveau BAC commercialisation exigé ou Niveau BAC pro si 1ère expérience professionnelle réussie.
Connaissance de la grande distribution exigée
Permis B exigé

Contrat
Type : CDD de 9 mois en vue d’un CDI
Salaire mensuel : 1600 euros
Remboursement de frais et panier repas.

Comment postuler ?
Si vous êtes intéressé(e) par cette offre, envoyez lettre de motivation et CV
Par mail à : corine.colotto@anpe.fr

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Fusion ANPE-Assedic : Christine Lagarde vise un taux de chômage à 5 % avant 2012

La ministre de l'économie, des finances et de l'emploi, Christine Lagarde, a affirmé que la fusion ANPE-Assedic permettra à chaque agent de suivre trente demandeurs d'emploi contre soixante actuellement. Cet objectif devrait permettre de ramener le taux de chômage à 5 % avant la fin 2012, a expliqué Mme Lagarde, dans un entretien publié mardi 2 octobre, dans le quotidien économique Les Echos.

Selon la ministre,"avec la fusion de l'ANPE et de l'Unedic, chaque chômeur disposera d'un interlocuteur unique, qui assurera à la fois son accueil, son inscription, son indemnisation et son accompagnement dans la recherche d'un nouvel emploi". Mme Lagarde a assuré aux Echos qu'une telle organisation pourra "nous rapprocher d'un taux d'emploi de 70 %".

NOUVEAU SERVICE DE L'EMPLOI

Elle a, par ailleurs, annoncé qu'elle engageait une concertation avec l'ensemble des partenaires sociaux sur"la nouvelle architecture du service public de l'emploi". A l'issue de la réflexion, un "projet de loi sera ensuite présenté au Parlement en décembre pour une adoption définitive début 2008", a indiqué la ministre.

Christine Lagarde devrait dévoiler mardi, lors d'une audition publique à l'Assemblée nationale, les grandes lignes du projet de fusion des agences ANPE avec les Assedic, le réseau d'assurance-chômage auquel côtisent employeurs et salariés. Reçue par la Commission des affaires sociales, Mme Lagarde précisera le scénario retenu pour ce projet, dans les cartons de la droite depuis 1986.

Article paru sur Le Monde

lundi 1 octobre 2007

Taxe foncière : paiement jusqu’au 20 octobre sur internet

Les contribuables non mensualisés, propriétaires ou usufruitiers d’un bien immobilier (maison, appartement ou terrain) au 1er janvier 2007, ont jusqu’au samedi 20 octobre minuit pour payer en ligne leur taxe foncière.

Les contribuables payant en ligne pour la 1ère fois doivent se munir de leur avis d’imposition (les références de cet avis sont demandées) et d’un relevé d’identité bancaire (RIB). A l’issue de la connexion, il est demandé d’adresser à la banque dans les plus brefs délais une autorisation de télérèglement. Il est également possible d’opter en ligne pour le "prélèvement annuel" jusqu’au 15 octobre. Ce mode de paiement permet de payer la taxe foncière en une seule fois, avec un prélèvement chaque année en octobre. Dans les deux cas, le prélèvement bancaire effectif aura lieu le 25 octobre.

Les contribuables non mensualisés souhaitant s’acquitter de leur taxe foncière par chèque, par titre interbancaire de paiement (TIP), par virement ou en espèces ont jusqu’au 15 octobre minuit pour la régler.

Lire la suite sur Service Public

La détaxation des heures supplémentaires entre en vigueur

C'était une des mesures phares voulues par Nicolas Sarkozy. Illustrant le slogan de campagne "travailler plus pour gagner plus", la détaxation des heures supplémentaires entre en vigueur lundi 1er octobre. Ces heures devraient rapporter davantage aux salariés car elles seront nettes d'impôt sur le revenu, pour ceux qui en payent, et exonérées de cotisations sociales. Un décret, à paraitre dans les prochains jours, étendra le dispositif aux fonctionnaires.

La mesure s'inscrit dans le projet du président de la République de remettre en cause, de facto, les 35 heures, et de donner, à terme, plus de latitude aux entreprises pour négocier le temps de travail à la carte. Dans l'immédiat, elle constitue le principal gage de soutien du gouvernement au pouvoir d'achat des salariés alors que le smic a été revalorisé sans coup de pouce (+ 2,1 % en juillet).

LES MUNICIPALES EN TOILE DE FOND

La mesure pourrait toucher près de 18 millions de salariés, mais dépend essentiellement des employeurs. Les syndicats avaient souligné dès juin que de nombreux salariés risquaient d'être déçus et que certains accords sur le temps de travail, chèrement acquis dans les entreprises, pouvaient être dénoncés. "Les bénéfices de cette mesure seront massivement concentrés, à plus de 90 %, sur les salariés qui effectuent déjà des heures supplémentaires. Pour la plupart des salariés concernés, il apparait que les gains de pouvoir d'achat seront bien plus faibles que ceux annoncés par le gouvernement", a estimé l'observatoire unitaire des politiques sociales, lié au collectif Les Autres Chiffres du chômage (ACDC), ajoutant que le bénéfice pour la création d'emplois de cette mesure sera "dérisoire". Selon les chiffres du ministère de l'emploi, en 2004, 37 % des salariés ont effectué au moins une fois des heures supplémentaires. Plusieurs économistes interrogés (OFCE, Coe-Rexecode) estiment que le dispositif va stimuler un peu la croissance.

"Si les heures supplémentaires ne sont pas au rendez-vous, c'est sûr que la sanction de mars sera radicale" pour l'UMP aux municipales, a estimé vendredi le président de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, Pierre Méhaignerie. Il a annoncé le dépôt, à l'automne, d'un amendement législatif destiné à faciliter l'application effective de la mesure. Selon lui, le dispositif actuel sera trop long à se traduire concrètement pour de nombreux salariés si l'on attend de modifier les accords de branche.

L'ancien premier ministre socialiste Lionel Jospin s'est montré "sceptique", dimanche, sur les effets de la mesure. "S'il y a des franchises médicales, s'il y a une augmentation des cotisations sociales, et si pour faire bon poids ensuite, quand on aura passé les élections municipales, on met en place une TVA sociale, alors on reprendra aux salariés des milieux populaires beaucoup plus que n'auraient pu donner d'éventuelles heures supplémentaires détaxées", a-t-il déclaré dimanche, lors de l'émission "Ripostes", sur France 5.

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